Habiller le sol pour le protéger des pluies diluviennes
Jean-Luc Pasquier
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Mis à part les agriculteurs, les horticulteurs et quelques sorciers sourciers, peu de gens se sont réjouis des quantités de pluie tombées cet automne. Tout le monde râlait pendant que les nappes phréatiques riaient. Même sur les courts de Roland-Garros, les parties tournaient court et les gros ego ont arrêté de bomber le torse pour une raison toute simple: la terre n’aime pas être battue. Ici, le jeu de mots n’est pas vain: on dit d’une terre qu’elle est battue lorsqu’elle perd sa structure et devient imperméable à l’eau et à l’air.
Aussi, les sols qui n’étaient pas protégés par une couche végétale suffisante ont été malmenés par la colère des cieux. Le déluge inhabituel de cette fin d’année a érodé les sols en pente et compacté les surfa