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Proche-Orient: «Victoire d’étape» des étudiants de l’Université de Lausanne

Depuis mercredi, l’occupation nocturne de l’UNIL en solidarité avec Gaza a pris fin, mais l’installation demeure et les négociations continuent.

Trois étudiants et le sociologue Olivier Fillieule ont insisté sur la nécessité de ne pas confondre soutien à Gaza et antisémitisme. © Keystone
Trois étudiants et le sociologue Olivier Fillieule ont insisté sur la nécessité de ne pas confondre soutien à Gaza et antisémitisme. © Keystone

Selver Kabacalman et Achille Karangwa

Publié le 09.05.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

L’occupation de l’Université de Lausanne (UNIL) pour exiger un boycott académique d’Israël se poursuit, mais désormais uniquement la journée. Mercredi soir, le collectif d’étudiants établi dans le bâtiment Géopolis depuis une semaine a rangé les sacs de couchage, mais pas ses installations.

Hier devant la presse, leurs porte-parole se félicitaient d’une «victoire d’étape, car nous avons obtenu certaines avancées» de la part de la direction, qui a exigé leur départ la nuit précédente comme préalable à la suite des discussions.

Réponses insuffisantes

Ce dénouement est consécutif à un rendez-vous manqué lundi soir entre la direction et les militants propalestiniens au sein de leur occupation. Les deux jours suivants – alors que l’UNIL et le Conseil d’Etat vaudois souhaitaient que les occupants lèvent le camp – ont été marqués par des rounds de négociations à huis clos, à «un rythme assez soutenu», a décrit Anouk, membre de la délégation militante ces jours-là. La mésentente

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